Préface, par Executeur.
Ouvrage en cours de rédaction. Préface du premier volume terminée.
petit rappel des dernieres lignes : Executeur voit que son maitre tient Earlinde, et ce dernier exige qu'Executeur retrouve les oeufs, ou anéantisse la faction adverse.
Vous ne voyez pas en quoi c'est encore trop cher pour vous ? Peut etre a cause de... CA
Executeur vient de se jeter avec une violent inouie contre le garde a gauche sa femme. Il profite de son mouvement pour sortir son épée et la planter dans le ventre du garde, avant que les autres n'aient pu réagir. Le garde s'écroule. Au moment ou le second garde réalise ce qui se passe, et tente de sortir son épée, Executeur fait un demi-tour vers la gauche, tournant ainsi le do s au garde. Il fait un bref moulinet de son épée, et s'en sert comme d'un poignard, qu'il fait passer sous son épaule gauche, pour la planter dans le ventre du malheureux garde, qui s'écroule par terre.
Ni le maitre ni le serviteur n'ont fait un geste. Ils ont juste suivi du regard l'action. De la même facon, aucun des deux ne bouge lorsqu'Executeur allonge sa femme dans un coin du local, dans son manteau.
Voyez vous, le gros avantage de passer pour un gateux, ou meme un idiot, c'est qu'on ne s'en méfie pas. Sauf quand il est trop tard.
Au moment même ou il finit la phrase, il lance une dague de jet en direction de la poitrine du serviteur. Si le moindre doute quand a la formation du serviteur subsistait, il n'en reste aucun. Le couteau fut dévié par l'épée du serviteur, prestement sortie de son fourreau.
Ah, peut etre fera t il un adversaire respectable avant de mourir ?
Le serviteur ne répondit pas, et avanca vers Executeur, tout en se mettant en garde.
Executeur sort 2 dagues de lancer. Il en jette une en l'air, en direction de la tete du serviteur, mais avec une trajectoire parabolique, presque lente. Le serviteur lève la tete, la suit des yeux, probablement pour la dévier de la même facon que la premiere.
Il donne pourtant un coup qui manque de puissance a cause d'une douleur dans les cotes, rate la dague, qui se plante dans son épaule droite. Et remarque enfin le manche dela seconde dague, planté entre ses cotes. Ne jamais quitter un adversaire des yeux. Deux dagues, lancées l'une après l'autre, arrivées pourtant presque au meme moment.
Peut-etre ai-je gagné ma liberté maintenant ? Cela m'eviterai d'avoir a tuer un maitre, qui plus est celui qui m'a tout appris, y compris ce petit tour.
Tu ne changes pas. Toujours aussi clément. Quel dommage. J'aurai pourtant cru que cette clémence s'évanouirait lorsque tu découvris le plaisir qu'il y a a voler les nobles et les bourgeois imprudents. As-tu déja ressenti quelque chose d'aussi fort que lorsque tu voles quelque chose que tout le monde croit a l'abri ?
Cela devait etre beaucoup moins interessant, lorsque, comble de l'honneteté, tu l'as rendu, non ?
Au contraire. Réussir l'impossible, et pourtant ne faire aucun mal, qu'y a t il de mieux ? Je ne vois pas l'interet de l'expliquer a un voleur, mais peut etre que tu le découvriras un jour.
L'amour ? tu crois vraiment que cela dépasse cette sensation de puissance ?
Penses-tu que j'aurai pu tuer les gardes aussi vite si ma femme n'avait pas été en danger ? Penses-tu que j'aurai réussi mon coup avec les dagues si sa vie n'en avait pas dépendu ?
Peut-etre que oui. Ce que tu peux faire dans un moment de désespoir, on peut le refaire avec de l'entrainement. Et je doute que ce soit ce qui te manque.
Va au diable.Executeur retourne auprès de sa femme, lance une petite incantation, et la sort du sommeil magique dans lequelle elle etait plongée. Peut etre que les légendes ont un fond de vérité, telles que les racontes les poètes, mais on peut dire que, pour ce qu'en a pu entendre Executeur, ce n'est pas un quelconque reflet dfans les yeux de sa femme, ni l'ombre du maitre qui l'avertirent que celui ci tentait de le poignarder dans le dos. Pas plus qu'il ne s'est jeté en arrière, pour lutter héroiquement contre son vieux maitre, avant de le tuer.
La réalité est tellement moins poétique ! C'est tout simplement Earlinde, qui voyant son mari en danger, et bien qu'encore a moitié endormie, a tiré l'épée d'Executeur pour parer le coup, et, de surprise, le maitre s'est ecroulé dessus, l'épée dans le ventre. Avouons quand meme que les contes chantés par les menestrels ont plus de romantisme et plus d'heroisme...